Jean-Paul Barré

Né à Nantes en 1954, Jean-Paul Barré passe toute son enfance proche de la nature : ses  terrains de jeux de prédilection sont les bois, les prairies et le ruisseau de la Trocardière à  Rezé ainsi que les bords du lac de Grand-Lieu. C’est là que prend racine son amour des arbres, de l’eau et des ciels changeants.

 

Dans les années 1970, un oncle, Joseph Cemin, marchand de tableaux, restaurateur d’art et grand collectionneur à Montreux en Suisse, lui transmet sa passion de la peinture. Dès lors il travaille avec acharnement en copiant les Maîtres paysagistes du XIX è siècle.

 

Inscrit à l’École des Beaux-Arts de Nantes, il apprend le dessin et la gravure dans l’atelier de Paul Guimezanes (Prix de Rome) . Un professeur exceptionnel qui sait diriger l’élève en respectant sa personnalité.

 

Dans le même temps, admirant les œuvres du peintre nantais Edmond Bertreux, il trouve auprès de lui conseils et amitié.

 

Un autre artiste, le graveur Aymar de Lézardière, lui apporte son expérience dans le dessin des  arbres.

 

Mais c’est surtout seul qu’il  travaille dans la nature en suivant les enseignements fondamentaux du peintre du XVIIIè siècle Joseph Vernet. Il étudie également le traité d’Ernest Hareux sur la peinture. Il multiplie les études au crayon, à l’aquarelle,à la gouache et à l’huile, sur le terrain, à toutes les saisons.

 

Sa passion du paysage l’entraîne aussi en Creuse où il rencontre le peintre Gaston Thiéry qui l’encourage. A Crozant, il se lie d’amitié avec le paysagiste Jean-Marie Laberthonnière.

 

Jean-Paul Barré a parcouru les musées en France et en Europe pour apprendre la technique des Maîtres du XIXè siècle : au Louvre et au Musée de Reims, Corot et l’École de Barbizon ; en Grande-Bretagne, Constable et Grimshaw ; aux Pays-Bas, L’École de La Haye et Barend Cornelis Koekkoek ; en Suisse, Robert Zünd et François Bocion. Sans oublier  Friedrich et les Romantiques allemands.

 

Loin de la mode d’un « art officiel » d’État, Jean-Paul Barré pense avoir sa place dans l’art contemporain. Son but : peindre avec un regard sincère et émerveillé des paysages menacés, donner du rêve et de la poésie et défendre la nature.

 

A partir de 1976, des expositions se succèdent à Saint-Brévin, Pornic, Deauville, etc. . Devenu professionnel en 1985, il expose régulièrement :

 

•  à Nantes, à la Galerie Bernier ;

•  au Salon du Val de Cher, premier prix en 1993 ;

•  à  Paris, au Salon des Indépendants.

 

En 1988, il s’installe en Brière (Loire Atlantique), pays de marais, d’arbres et d’eau qui sont une grande source d’inspiration . Il travaille également en Bretagne et en Creuse. Depuis 2001, une exposition annuelle a lieu dans son atelier à Crossac.

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Ses oeuvres font partie de nombreuses collections particulières en Europe et en Amérique du Nord.